Tous s’en souviennent, depuis un an, les mesures de restrictions successives ont pris de court certains professionnels en s’appliquant dans des délais très restreints. Alors que le pays enregistre une baisse de l’épidémie, les pouvoirs publics ont décidé de revoir le protocole des EHPAD, USLD et des résidences autonomie. Pour laisser le temps à chacun de s’adapter, le texte a été mis en ligne le 12 mai et entrera en fonction mercredi 19 mai, journée d’étape du plan de déconfinement du pays, qui prévoit aussi un passage du couvre-feu à 21h et la réouverture de bon nombre de commerces. « Il est nécessaire aujourd’hui que les résidents et leurs familles bénéficient du même respect de leur droit d’aller et venir que l’ensemble des citoyens », déclare Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’Autonomie dans le communiqué de presse présentant le nouveau dispositif.
Plusieurs évolutions par rapport au protocole du 13 mars
Ce protocole, présenté pour faire « de la liberté d’aller et venir la règle et des mesures de restriction l’exception », prévoit entre autres, la réouverture des accueils de jour « par petits groupes toujours composés des mêmes personnes », « y compris ceux qui n’ont pas d’entrée séparée au sein d’un établissement ». De plus, le dispositif prévoit une adaptation des dépistages pour les personnes vaccinées et met, pour l’instant, fin à la règle du « premier cas de Covid », en recommandant la mise en place de mesures spécifiques à partir de trois cas personnels et résidents.
« Organiser le retour progressif à une vie sociale normale »
Point central de la démarche, le document met également l’accent sur la nécessité de « veiller au plein respect des droits et libertés des personnes » en insistant notamment sur la nécessité de garantir les visites et en invitant les directions d’établissements « à tout mettre en œuvre pour permettre aux personnes âgées et à leurs familles de se retrouver ». De la même manière, ce nouveau protocole insiste sur la nécessité d’instaurer un dialogue dans la mise en œuvre de toute mesure de gestion. « Par ailleurs, le cas échéant, 5 principes essentiels doivent guider les mesures venant restreindre la liberté de la personne prise en charge », rappelle le ministère : « individualiser strictement les mesures » ; « informer et rechercher le consentement de la personne par tous moyens » ; « rechercher toutes les alternatives moins contraignantes à une mesure envisagée » ; « élaborer et mettre en œuvre les mesures de façon collégiale et les réévaluer régulièrement » ; « utiliser tous les dispositifs extérieurs pour résoudre les difficultés ou d’éventuels conflits ».
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